Artiste ? Animatrice ? Auteure ? Individu lambda ? Chercheuse de temps ? Rêveuse ? Inventrice d’histoire ? Productrice d’histoire ? Écouteuse d’histoire ?
Oui, peut-être.
Sinon « électron libre » serait sans doute un résumé approprié.
Enfant, je dessinais beaucoup. A la maison évidemment, sur les nappes de restaurant ou de bistrot bien sûr, mais aussi partout où j’allais. Ma mère emportait toujours un petit carnet avec elle dans lequel je pouvais dessiner.
Puis je me suis mise à écrire. Des poèmes, des histoires, des bandes dessinées.
Cela ne s’est jamais interrompu, par vagues cela a été plus ou moins régulier, mais jamais interrompu.
Le plaisir d’inventer des histoires, de les communiquer ou de les écouter, est grand, mais au-delà de cela, il y a simplement le fait que les histoires sont là et attendent qu’on les raconte.
Ni à celui qui la raconte ou l’écrit, ni à celui qui l’écoute ou la lit, une histoire n’appartient.
Elle est pour ainsi dire à tous sans jamais appartenir à aucun. Elle est faite pour être vécue, qu’elle soit inventée ou réelle.